Rentrée scolaire : mission (presque) remplie !

3 septembre 2022

Aujourd’hui, l’association Zinzolin n’était pas au Forum des associations organisé par la municipalité de Malakoff. Y’a des tas de gens qui y sont allés et certains sont passés nous voir ensuite, pour nous dire qu’ils étaient déçus de ne pas nous y rencontrer. On fera mieux l’année prochaine, peut-être.
Dans ma prochaine vie, j’ai déjà dit que je serai avocate. Là, je demande un bonus. Dans ma prochaine vie, je voudrais aussi naître à Samos comme Pythagore, non pas pour tourmenter les générations futures avec un théorème, mais pour bénéficier de son don d’ubiquité. Bon OK, ce n’est pas scientifiquement prouvé, mai bon, s’il fallait s’en tenir qu’à des trucs scientifiquement prouvés, le dogme du capitalisme n’aurait jamais vu le jour, et pourtant… je m’égare.

Donc à Zinzolin, c’était pas le jour de la « com », mais une grosse journée rentrée scolaire. Des listes de fournitures longues comme un bras, des familles nombreuses qui attendent patiemment leur tour, des bénévoles qui tentent de ne pas s’emmêler les pinceaux (et le tubes de gouache, hi, hi!) et qui restent bien au-delà des horaires initialement prévus (merci, merci, Adel !).
Presque tout le monde a pu repartir avec tout ce qu’il faut grâce à vos dons, votre soutien financier et un énorme coup de main de Paris d’Exil qui nous avait mis de côté plusieurs cartons de fournitures (et à Gaspard qui s’est tapé la traversé de tout Paris pour aller les chercher).

Reste à faire le « raccord » pour les besoins très particuliers (le cahier BLEU 34×32 de 140 pages, ou la calculatrice Xb12…) et surtout pour les tenues de sport. Baskets, survêtements, maillots de bain, bonnets et lunettes de piscine.
Petit rappel : les demandeurs d’asile n’ont ni allocation de rentrée scolaire, ni bourse de collèges. Quant aux familles « sans-papiers », je ne vous fais pas le dessin… Pourtant, tous les enfants ont droit à aller à l’école. Nous essayons de faire tout pour que chaque rentrée se déroule dans des conditions tant soit peu « normales » pour tous les enfants.
Et nous récoltons, grâce à vous, plein d’étoiles dans les yeux, un trésor inestimable que nul ne pourra nous prendre. Que nous aimerons partager avec vous tous.

Irena Havlicek