• Il est encore temps pour sauver l’humanité, l'humanité qui est en nous •

Réunification familiale et scolarisation des enfants

La scolarisation des enfants est un droit. Et l’urgence absolue. Difficulté majeure : le rattachement à une commune en absence d’un logement ou d’un hébergement pérenne. Il faut se battre.

Pour avoir quelques billes dans ce combat, autant connaître quelques notions et quelques acronymes indispensable.

Affectations
• Primaire. Les enfants arrivants sont inscrits obligatoirement dans les classes ordinaires de l’école maternelle ou élémentaire. A partir du CP, les élèves peuvent être regroupés dans des classes UP2A pour un temps variable (et révisable dans la durée) en fonction de leurs besoins.
• Secondaire. Le dossier est constitué par le CIO ou le CASNAV qui fait l’évaluation. Pour les enfants qui scolarisés dans leur pays d’origine, le rectorat va les orienter vers le collège ou le lycée du secteur (ou pas) qui dispose d’une classe UP2A*.
Pour celles et ceux qui n’ont jamais été scolarisés (ou très peu) seront dirigés vers des classes UP2A-NSA** (quand elles existent sur le territoire…).
• Les enfants de plus de 16 ans ne relèvent plus de l’obligation d’instruction. Toutefois, l’Education nationale doit essayer de proposer une solution : il existe des classes d’accueil dans certains lycées (enseignement général ou technologique).

Démarches connexes
Dans tous les cas, dès l’inscription, il faut aussi s’occuper d’urgence de la restauration scolaire (inscription et calcul du quotient familial) et prendre contact avec l’assistante sociale de l’établissement car ils pourront peut-être être aidés pour les fournitures scolaires, et, ensuite, pour les demandes de bourse des collèges ou du lycée. Il faudra aussi penser aux titres de transport… Des réductions pour les écoliers existent (exemple : la carte Imagine R Junior en Ile-de-France pour les 4-11 ans au prix de 24 euros par an). Il faut, hélas, regarder au cas par cas : regarder les prix et les aides, département par département… sachant que la famille aura peut être droit, plus tard, à la gratuité avec le RSA (cela dépend des région…) ou à une réduction importante liée à la CSS (idem.)

Et les périodes de vacances scaolaires
Moins urgent, mais bon, tant qu’on y est… Penser aussi à regarder s’il n’y a pas de possibilités d’accueil pendant les vacances scolaires : on apprend aussi le français en s’amusant ! Les possibilités sont très variables selon les communes… certaines appliquent encore un accueil en centres de loisirs au quotient familial (donc avec un tarif très abordable). Ça vaut aussi le coup de regarder du côté d’autres organisations comme les Scouts de France (qui pratiquent, on ne le sait pas toujours, un accueil laïc et proposent, dans certaines régions, des activités totalement gratuites pour les enfants réfugiés).

* UP2A : Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants
** NSA : non scolarisé antérieurement
Share

Laisser un commentaire

Basic HTML is allowed. Your email address will not be published.

Subscribe to this comment feed via RSS